30 octobre 2007

À parler de mots de trousse...

De l'envol des oies parmi les tours du château bleu. De la profonde mort autour des nids d'oiseaux. Des dents blanches d'un loup contre la peau d'un enfant, nous ne connaissons, ma mère, que la triste semblance. le sublime éteint, la couleur en moins.
Des cous tordus vers le sommeil, des lumières folles d'un rêve de fille, des cris arc-en-ciel qui habillent la nuit, nous ne connaissons, ma tendre que la maigre apparence, l'existence tremblante, et la précaire fin.

----------- il y a quelque chose de triste là dedans, je mets du papier froissé partout, peut être que je suis un peu froissée, aussi à ma façon. l'impression comme d'habitude de faire des moulinets dans la mélasse, tout me met en rogne, "i'm feeling suspicious" dit mon émoticone de bureau si j'arrêtais de regarder l'horizon pour voir où je met les pieds ?
Que faire de ce blog ?

16 octobre 2007

Insecticide

(restons dans le thème)





J'ai une petite blessure là tout petit trou noir dans mon coeur rouge, c'est froid ça ne palpite pas ça ne m'habite pas ça me creuse un peu.
Ne mets pas d'eau dans les vases blancs, les fleurs sèches sont plus sensuelles.
J'ai des fourmis dans les pieds, des moucherons dans la tête, tout grésille de vieillesse, être tremblée, de frêle, le bois rongé, être de poussière pas terminée. J'ai des fourmis dans la plante, j'ai des essaims dans les nuages.
Coccibelle, les grenouilles sèches sont plus sensuelles.


j'ai des cloportes dans les artères et mes nerfs gluent comme l'escargot, comme la limace qui noue ma gorge. J'ai des moustiques papillons de nuit des mouches rouges puces et cochenilles, les poux m'abîment les vers m'effritent : bourdons dans mes neurones je ne pense plus je gratte je vibre grillonne et tombe.

On me mange par l'épiderme. J'ai des fourmis dans les mollets des araignées à chaque doigts. Nous, ribambelles, chenilles rampantes dans la mousse toutes que nous sommes fourmis ou pucerons, termites ou charançons ... Et nous pompons le sang des autres.